Société

Volonté de transparence du Vatican, solidarité des évêques du Togo

La Conférence des Évêques du Togo (CET) a exprimé mardi son inquiétude face à la santé fragile du Pape François ces derniers jours. 

Le Pape François au Vatican le 4 décembre 2024 © republicoftogo.com

La Conférence des Évêques du Togo (CET) a exprimé mardi son inquiétude face à la santé fragile du Pape François ces derniers jours. 

En signe de soutien, elle invite les catholiques togolais à un triduum de messes, qui se tiendra les 25, 26 et 27 février dans toutes les paroisses et communautés du pays.

L’annonce a été faite mardi par Mgr Benoît Alowonou, président de la CET, précisant que cette initiative se clôturera le jeudi par un temps d’adoration au Très Saint Sacrement, accompagné de la prière du chapelet.

Pendant des siècles, discuter ouvertement de la santé du pape était un sujet tabou au Vatican. En tant que chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques, le pape est une figure vénérée, et évoquer ses problèmes de santé était souvent perçu comme inapproprié. Cependant, avec l’hospitalisation du pape François à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une double pneumonie, le Saint-Siège adopte une nouvelle stratégie de communication.

Pour la première fois, le bureau de presse du Saint-Siège fournit des mises à jour quotidiennes sur l’état de santé du souverain pontife. Ces bulletins détaillent l’évolution de son état, mentionnant notamment l’utilisation d’oxygène à haut débit, des transfusions sanguines, et une crise respiratoire prolongée ressemblant à de l’asthme, survenue le 22 février.

Deux des médecins en charge du pape ont révélé, lors d’une conférence de presse le 21 février, que c’est François lui-même qui a exigé que les bulletins médicaux soient détaillés et publiés quotidiennement.

Le Docteur Sergio Alfieri, médecin à l’hôpital Gemelli, a affirmé que les instructions du pape étaient claires : « rédiger les mises à jour sans rien cacher ».

Un proche du pontife, qui s’est exprimé anonymement, a indiqué que François a lui-même contribué à la rédaction des premiers bulletins médicaux, insistant pour que ses médecins fournissent des détails précis sur son état de santé et son traitement.

Les responsables du Vatican n’ont pas expliqué publiquement les raisons précises de cette transparence, mais plusieurs d’entre eux ont confié en privé qu’ils s’inquiétaient de la propagation rapide de fausses informations.

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