Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, est devenu samedi le nouveau président de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’issue du XVe sommet de l’organisation régionale qui s’est déroulé à Bamako. Il succède à Amadou Toumani Touré (ATT) du Mali.
C’est la première fois, depuis son accession au pouvoir en 2005, que M. Gnassingbé prend les reines d’une organisation régionale de cette importance, signe d’un retour du Togo sur la scène diplomatique.
Un sommet extraordinaire de l’organisation devrait se dérouler au mois de mars à Lomé.
Cette élection intervient à un moment où l’Afrique cherche des solutions pour régler la crise ivoirienne. Avant une intervention militaire, choix ultime, les Chefs d’Etat examinent les moyens pour l’UEMOA et la BCEAO de couper les vivres au régime Gbagbo.
Et justement, le sommet a enregistré la démission du gouverneur de la BCEAO, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, jugé trop proche de Laurent Gbagbo. Il appartiendra au président Alassane Ouattara de désigner son successeur.
Autre mesure, la nomination d’un nouveau patron à la tête de la BOAD en remplacement d’Abdoulaye Bio-Tchané, candidat à la présidentielle au Bénin. Il s’agit de l’actuel président de la BIDC, Christian Adovelande.
L’UEMOA a pour membres le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Elle chapeaute la Banque centrale, la BCEAO et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et travaille de concert avec la Cédéao.
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