Qui remplacera la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de l’Union africaine (UA) en janvier prochain? Les candidats à ce poste prestigieux sont nombreux et la chasse aux soutiens bat son plein.
Ils sont cinq au total à briguer le job, dont une femme.
Tous ont de l’expérience, un CV irréprochable et une bonne connaissance de la politique étrangère.
Mais ça ne suffit pas. Ils doivent aussi et surtout disposer de l’appui politique d’un maximum de chefs d’Etat. La course au parrainage ressemble à un parcours de combattant.
Celle qui fait office de grandissime favori, c’est Amina Mohamed, actuelle ministre des Affaires étrangères du Kenya.
Selon les médias kenyans, 25 pays (comprenant les19 membres du Comesa) ainsi que le Mali, la Guinée, le Ghana, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, l’Algérie et le Togo soutiennent sa candidature.
En visite à Nairobi en début de semaine, le président Faure Gnassingbé lui a officiellement renouvelé son appui.
Une démarche originale car en règle générale, les pays francophones soutiennent des candidats francophones.
C’est une évolution des blocs régionaux et linguistiques.
Les autres postulants sont l’ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily, le chef de la diplomatie tchadienne Moussa Faki Mahamat, son collègue de Guinée Equatoriale Agapito Mba Mokuy, et la ministre des Affaires étrangères du Botswana, Pelonomi Venson-Moitoi.
Fin janvier à Addis Abeba, les discussions risquent d’être particulièrement animées.