Le Togo est un pays de tolérance, de coexistence, de dialogue inter-religieux. Pas question de stigmatiser qui que ce soit. Les récentes tensions politiques ont suscité des commentaires haineux, notamment en direction des musulmans.
Le président Faure Gnassingbé a demandé à son Premier ministre d’aller à la rencontre des imams de la région maritime pour leur rappeler l’attachement de l’Etat aux valeurs de respect et d’entente.
‘En aucun cas, la communauté musulmane ne sera indexée, ni pris pour cible. Le Togo est un pays de droit qui protège les libertés publiques et religieuses’, a déclaré Komi Selom Klassou.
Le chef du gouvernement a ajouté que les musulmans jouaient avec d’autres confessions un rôle positif pour la cohésion sociale et la garantie de la paix civile.
Certains membres de la communauté musulmane ont mal vécu l’interpellation d’un imam de Sokodé, également conseiller d’un leader politique de l’opposition. Ce dernier est accusé de manque de neutralité en ayant incité des fidèles à la violence lors de prêches.
L’Union musulmane du Togo (UMT) a demandé aux responsables religieux de rester dans leur rôle.