‘Faim zéro’ d’ici 20 ans
Le ministre de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a ouvert vendredi le dialogue inclusif destiné à définir ce qu’il est convenu d’appeler les Priorités résiliences Pays (PRP).
Le ministre de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a ouvert vendredi le dialogue inclusif destiné à définir ce qu’il est convenu d’appeler les Priorités résiliences Pays (PRP), une étape décisive dans le processus de mise en œuvre de l’Alliance globale pour les initiatives de résilience Sahel et Afrique de l’Ouest (AGIR).
Lancée en décembre 2012, cette Alliance s’est fixée comme objectif de « Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines ».
Placée sous le leadership politique et technique de la Cédéao, de l’UEMOA et du CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel), cette structure s’appuie sur les plateformes et réseaux existants, notamment le RPCA. Bâtie autour de l’objectif « Faim zéro » d’ici 20 ans, l’Alliance a vocation à fédérer les efforts des acteurs de la région, dont le Togo, et de la communauté internationale autour d’un cadre commun et partagé de résultats.
Ouro-Koura AgadaziFédérer les efforts pour combattre la malnutrition
La feuille de route régionale, adoptée en avril 2013, précise les objectifs et les principales orientations.
Sont présents à Lomé le commissaire en charge de l’agriculture à la Cédéao et le secrétaire exécutif du CILSS.
L’agriculture constitue un des secteurs essentiels de l’économie des Etats de la sous région ouest-africaine et représente la principale source d’emplois et d’alimentation pour les populations. En dépit des progrès importants accomplis par les Etats au cours des trente dernières années, l’Afrique de l’Ouest reste confrontée à de nombreux fléaux, notamment la faim qui touche encore près de 30 millions de personnes, dont de nombreux enfants.
‘Face aux questions émergentes et aux chocs multiples liés, notamment, aux changements climatiques qui affectent les productions végétales, animales et halieutiques, il s’agit avec cette alliance de fédérer les efforts pour combattre la malnutrition’, a déclaré M. Ouro-Koura Agadazi qui juge le projet Agir ‘pertinent’.
Le dialogue inclusif doit permettre de mieux gérer les crises alimentaires en aidant les ménages les plus vulnérables.