Coopération

Le Conseil de l’Entente affiche une volonté de transformation et de résilience

Le Conseil de l’Entente, l'une des plus anciennes organisations sous-régionales d’Afrique de l’Ouest, a tenu ce mardi à Lomé une réunion pour examiner les principaux défis auxquels il est confronté. 

Ali Idi © DR

Le Conseil de l’Entente, l'une des plus anciennes organisations sous-régionales d’Afrique de l’Ouest, a tenu ce mardi à Lomé une réunion pour examiner les principaux défis auxquels il est confronté. 

Fondée en 1959, cette organisation regroupe cinq États membres : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Son rôle est de promouvoir l’intégration, la solidarité et la coopération entre ses membres pour assurer le développement économique et social de leurs populations.

Cependant, le contexte actuel impose à cette institution de repenser ses stratégies pour répondre aux problématiques régionales croissantes.

Le Conseil a été créé pour favoriser la coopération politique, économique et sociale entre ses États membres. Au fil des décennies, il a soutenu plusieurs projets de développement dans des secteurs variés, notamment les infrastructures et le développement durable.

Il agit également comme un cadre pour la coordination des efforts en matière de gouvernance, d’éducation et de santé, tout en facilitant l’accès des populations aux services de base.

Lors de la réunion, le secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, Ali Idi, a mis en avant les défis croissants qui fragilisent la région. Ces problèmes incluent les tensions sociopolitiques, la montée de la violence et de l’insécurité avec le terrorisme, les effets des changements climatiques.

Pour surmonter ces obstacles, le Conseil mise sur son plan stratégique 2024-2028, qui se concentre sur quatre axes prioritaires : la paix et la sécurité, la solidarité entre Etats membres. Il est aussi question de réforme institutionnelle de l’organisation pour moderniser son fonctionnement interne.

Un autre défi auquel le Conseil est confronté concerne la transition à la tête de son secrétariat exécutif. Wautabouna Ouattara (Côte d’Ivoire), qui occupait cette position, a été appelé à d’importantes fonctions au Fonds Monétaire International (FMI). La nomination d’un nouveau secrétaire exécutif sera cruciale pour la continuité des réformes et la mise en œuvre du plan stratégique.

Faure Gnassingbé est actuellement le président en exercice de la conférence des chefs d’État du Conseil de l’Entente.

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