Eco & Finance

Le karité file en douce

La production de karité se porte bien. Si bien qu'une partie est exportée en fraude vers les pays voisins. 

Forte demande à l'international © republicoftogo.com

Une usine de transformation du karité a été inaugurée en février dernier à Gbatopé (préfecture de Zio).

Elle dispose d'une capacité quotidienne de transformation de 30 tonnes.

A terme, l’entreprise espère produire 4.300 tonnes de beurre de karaté chaque année.

Le Togo est le 7e producteur mondial avec 25 à 30.000 tonnes/an. Le filière emploie 200.000 personnes.

Le pays détient 5% du marché mondial, mais voudrait grimper à 10%.

Pour y parvenir Elisabeth Pali-Tchalla, présidente de la filière, veut d’abord lutter contre les exportations illégales.

'Il n’y a a pas de textes concernant le secteur. Les frontières sont poreuses, les gens prennent des camions pour exporter des tonnes de karité vers les autres pays de la sous région', explique-t-elle.

Elle est d’ailleurs incapable de dire combien de tonnes sortent illégalement. Mais le volume serait très important.

Elle demande aux pouvoirs publics d’agir rapidement.

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