Eco & Finance

Vers une transformation durable de la filière café

Le secteur du café en Afrique et particulièrement au Togo est confronté à de nombreux défis. Pour y répondre, le Groupe de travail public-privé sur le café (CPPTF) de l'Organisation Internationale du Café (OIC) a été créé en 2019.

Enselme Gouthon mercredi à Lomé © Republicoftogo.com

Le secteur du café en Afrique et particulièrement au Togo est confronté à de nombreux défis. Pour y répondre, le Groupe de travail public-privé sur le café (CPPTF) de l'Organisation Internationale du Café (OIC) a été créé en 2019.

L'objectif est de mettre en œuvre des activités au niveau national et régional pour soutenir les pays producteurs. Ce groupe a développé une feuille de route approuvée par le Conseil de l'OIC, incluant des engagements spécifiques pour mesurer et combler les écarts de revenu vital des producteurs.

Le CPPTF a établi des collaborations importantes, notamment avec le Comité de Coordination pour les filières Café et Cacao (CCFCC) et l'Organisation Interafricaine du Café (OIAC). Ces partenariats sont essentiels pour échanger des connaissances, effectuer des évaluations de revenus à l'échelle nationale et utiliser ces données pour influencer les politiques sectorielles.

L'objectif est de transformer la filière café pour la rendre plus prospère, durable et résiliente.

Les principaux axes de travail techniques (TWS) du CPPTF incluent le partage de connaissance, et l’évaluation des revenus.

Cette évaluation est une étape cruciale pour établir des partenariats public-privé efficaces. 

Ce processus nécessite une communication transparente et un partage de connaissances approfondi avec les représentants nationaux et régionaux. Les résultats obtenus au niveau national doivent ensuite être canalisés vers les niveaux sectoriel, régional et international pour influencer les décisions stratégiques et opérationnelles.

Un projet spécifique au Togo, en collaboration avec NewForesight, se concentre sur la mesure des critères de revenu vital des producteurs de café. L'analyse porte sur l'écart entre le revenu actuel et le revenu vital, en utilisant des méthodes économétriques crédibles. Les conclusions de cette analyse permettront de mieux orienter les politiques et les actions à entreprendre pour soutenir les producteurs togolais.

Le revenu vital est également une exigence économique dans la norme de l'Organisation Africaine de Normalisation (ARSO). Réaliser ces travaux est donc crucial pour soutenir la certification du café en Afrique, garantissant ainsi un revenu décent aux producteurs et améliorant leur qualité de vie.

Le travail du CPPTF et de ses partenaires au Togo et dans d'autres pays producteurs est fondamental pour assurer la transformation durable de la filière café. 

Le revenu vital du producteur de café est au coeur d’une réunion qui se déroule mercredi à Lomé.

‘Les producteurs constituent le maillon fondamental de la chaine de valeurs de tout produit agricole. A ce titre, leur bien-être demeure une préoccupation majeure et légitime pour les gouvernants et les techniciens’, a indiqué Enselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao) etprésident de l’Organisation internationale du café (OIC), à l’ouverture des travaux.

A noter que M. Gouthon s’est entretenu avec Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth, qui se trouve actuellement au Togo.

L’occasion de voir comment l’organisation peut aider au renforcement du secteur café en Afrique.

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