Les femmes blanchissent plus que les hommes
La Commission de la Cédéao et le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) organisent mardi à Lomé une session sur l’implication des femmes dans les trafics financiers, y compris ceux au profit d’organisations criminelles et terroristes.
La Commission de la Cédéao et le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) organisent mardi à Lomé une session sur l’implication des femmes dans les trafics financiers, y compris ceux au profit d’organisations criminelles et terroristes.
‘Les femmes ne sont pas que des victimes, mais aussi des actrices. Elles sont souvent impliquées dans des opérations de blanchiment’, explique Barros Bacar Banjai, le représentant de la Cédéao au Togo.
Plus agiles, moins suspectes que les hommes, les femmes constituent un maillon important des circuits de l’argent sale.
Escroqueries, drogue, terrorisme, les femmes sont actives dans ces secteurs.
La réunion de Lomé, qui s’étale sur 3 jours, doit définir un cadre pour l’intégration du genre dans les politiques destinées à lutter contre ces phénomènes.
Pas certain que ce soit suffisant pour freiner le trafic.