La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI Togo) a décidé de jouer un rôle clé en tant que catalyseur pour les start-ups, en aidant les jeunes innovateurs à mettre à l’échelle leurs recherches et innovations.
Une quarantaine de jeunes ont été sélectionnés à travers tout le pays par l’Unité d’Implémentation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation (UIRRI), une initiative de la chambre consulaire. Cette unité, dédiée à la valorisation des résultats de recherche et des innovations technologiques, est composée d’experts en innovation, en propriété intellectuelle et en technologie industrielle appliquée.
L’UIRRI a pour objectif de recenser les résultats de recherches susceptibles de déboucher sur des applications concrètes. Elle vise également à renforcer la collaboration avec les innovateurs pour créer des partenariats gagnant-gagnant.
Les domaines ciblés par ces jeunes innovateurs incluent l’environnement, l’électricité, l’eau, l’assainissement, la santé et l’éducation. Ils ont déjà mis en place des prototypes de solutions qui sont en attente de financement pour être finalisés.
Les innovateurs ont reçu une formation sur la propriété intellectuelle, essentielle pour protéger leurs diverses innovations. En outre, ils ont été équipés de connaissances en gestion d’entreprise et des moyens d’obtenir du financement auprès des institutions compétentes.
Pour les responsables de la CCI Togo, il est crucial de combler le fossé qui existe entre les recherches et le monde économique au Togo. Nathalie Bitho, présidente de la CCI Togo, a déclaré vendredi : "Nous croyons que c’est seulement la production qui permet d’atteindre le développement. Une entreprise ne grandira que lorsqu’elle accepte d’innover avec de nouvelles solutions. Les pays développés qui nous inspirent aujourd’hui sont passés par là pour sortir la tête de l’eau."
À partir de cette première cohorte de jeunes innovateurs, la CCI Togo entend accompagner les pouvoirs publics pour faire du Togo un pays leader en matière de recherches et d’innovations. Après cette étape de formation, des financiers seront mis à disposition de ces jeunes pour les suivre de près et leur permettre d’obtenir rapidement des financements.
Mme Bitho a souligné que le challenge est "que chaque innovateur puisse créer en grandeur nature son innovation et la mettre sur le marché."