Priorité à la dignité des magistrats et à la régulation du foncier
Le Garde des sceaux et ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a donné mardi le ton pour l'année 2025 en annonçant une série de réformes destinées à moderniser le système judiciaire.
Le Garde des sceaux et ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a donné mardi le ton pour l'année 2025 en annonçant une série de réformes destinées à moderniser le système judiciaire.
Elles visent à bâtir une justice équitable, au service de la population, tout en restaurant la dignité des magistrats.
Lors d'une visite à la Cour d’appel de Kara (nord), le ministre a souligné que l’un des enjeux majeurs de cette année sera le foncier, un domaine qui représente la majorité des litiges pendants devant les tribunaux togolais.
Les litiges fonciers, alimentés par des ventes anarchiques et des conflits entre collectivités, constituent une source majeure de tensions sociales. Malgré les efforts déployés par le gouvernement, le phénomène persiste, en partie à cause d’acteurs malveillants exploitant les failles du système.
Ces réformes viseront à mieux réguler la gestion des terres et à offrir des solutions plus efficaces pour réduire les conflits.
Le ministre a également insisté sur l'importance d'une réforme globale du système judiciaire, affirmant que les autorités ne ménagerait aucun effort pour instaurer une justice capable de répondre aux attentes des citoyens.
La restauration de la dignité des magistrats est également au cœur des priorités. Le ministre a souligné la nécessité de fournir les outils et les ressources nécessaires aux professionnels de la justice afin de leur permettre de travailler dans un cadre respectueux et efficace.
Les réformes prévues pour l’année à venir s’inscrivent dans une dynamique visant à renforcer les cadres juridiques et institutionnels pour la gestion des litiges fonciers, à assurer une meilleure régulation des ventes de parcelles, à améliorer les infrastructures judiciaires et les conditions de travail des magistrats, enfin à sensibiliser la population sur les dangers liés aux transactions foncières non réglementées.
Ces initiatives témoignent de la volonté du gouvernement de faire de la justice un pilier de la paix sociale et du développement national.