Toujours vérifier la légitimité des structures financières avant d’investir
La justice intensifie ses investigations dans l’affaire de trading frauduleux.
La justice intensifie ses investigations dans l’affaire de trading frauduleux.
Ce scandale financier implique des sociétés de placements jugées peu orthodoxes, laissant sur le carreau des nombreux épargnants et une ardoise de plus de 25 milliards de Fcfa.
Le tribunal de grande instance de Lomé a mis en cause 33 personnes soupçonnées d’être impliquées à divers niveaux dans cette vaste opération d’escroquerie.
Elles sont convoquées devant la chambre correctionnelle du tribunal mercredi prochain.
Au cœur du scandale, il y a Koffi Ghislain Awaga, présenté comme le principal instigateur.
Il est poursuivi pour délit d’escroquerie, un crime sévèrement puni par le nouveau code pénal et les textes de la loi uniforme de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Selon le tribunal, Koffi Ghislain Awaga aurait exploité sa position au sein du conseil d’administration de la société Global Trade Corporation pour mener des campagnes de publicité massive dans les médias, afin d’attirer des investisseurs.
Les sociétés incriminées proposaient des offres de placement assorties de rendements exceptionnellement élevés; trop beau pour être vrai.
Un schéma de Ponzi assez classique.
Il s’agit d’une fraude financière qui consiste à rémunérer les premiers investisseurs avec les fonds apportés par de nouveaux investisseurs, plutôt qu’avec les profits générés par des activités légales ou des investissements réels. Ce système repose sur un flux constant de nouveaux investisseurs pour continuer à verser des rendements élevés, jusqu'à son inévitable effondrement.