
À la veille de l’ouverture de la révision des listes électorales prévue ce lundi, cinq partis de l’opposition ont publié une déclaration conjointe pour dénoncer les conditions dans lesquelles se déroule le processus électoral en cours.
À la veille de l’ouverture de la révision des listes électorales prévue ce lundi, cinq partis de l’opposition ont publié une déclaration conjointe pour dénoncer les conditions dans lesquelles se déroule le processus électoral en cours.
Il s’agit du CAR, de l’UDS-Togo, du PSR, de Togo Autrement et de Santé du Peuple.
Dans leur déclaration, ces formations politiques expriment de vives inquiétudes quant au manque d’inclusivité, à l’opacité et à la précipitation qui, selon elles, caractérisent le calendrier de révision électorale imposé par les autorités.
Les partis demandent en premier lieu une prolongation de dix jours de la période de révision dans la zone 1, qui couvre la région Maritime et la préfecture de Haho. Initialement prévue du 7 au 9 avril, cette période est jugée trop courte pour permettre à tous les électeurs de s’enrôler.
Ils plaident également pour une campagne de sensibilisation ciblée, menée en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les partis politiques, afin d’informer les populations sur l’importance de s’inscrire sur les listes électorales.
Enfin, ils appellent à la convocation immédiate d’une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) afin d’engager un dialogue sur les conditions de transparence du scrutin et sur une amélioration globale du cadre électoral.
Une exclusion dénoncée
Les signataires de la déclaration s’indignent de l’absence de consultation dans l’élaboration du calendrier électoral et considèrent cela comme une manœuvre d’exclusion. « Il s’agit d’un mépris manifeste envers les acteurs politiques et d’une volonté d’empêcher les électeurs issus des zones favorables à l’opposition de s’enregistrer », affirment-ils.
Malgré les frustrations exprimées, les partis d’opposition lancent un appel à la mobilisation générale. « En dépit de la colère et de la lassitude justifiée des citoyens, nous les invitons à se rendre dans les centres de recensement, à s’inscrire massivement et à récupérer leur carte d’électeur. C’est un devoir citoyen et une arme démocratique », soulignent-ils.
La révision des listes électorales se déroulera en trois phases :
Ce processus permettra la mise à jour du fichier électoral en vue des prochaines élections municipales, régionales et sénatoriales.
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