Unir (majorité présidentielle) s’est mis en marche depuis l’annonce de la tenue des élections législatives du 20 décembre.
Côté opposition, la situation est un peu moins claire. Certains partis sont déterminés à aller au scrutin, d’autres hésitent enfin une minorité envisagent un boycott.
A l’Alliance nationale pour le changement (ANC), on semble également s’y préparer même si aucune annonce officielle n’a été faite pour le moment. Ce weekend, le parti a organisé une réunion qui a regroupé dix fédérations. Il a été question du 20 décembre, mais pas seulement, explique un cadre de cette formation.
Initiative similaire du côté du Comité d'action pour le renouveau (CAR) à Tabligbo (préfecture de Yoto).
La date du 20 décembre a été recommandée par la Cedeao. Le scrutin, prévu pour la fin du mois de juillet, a été repoussé en raison des tensions entre le pouvoir et l’opposition sur la question des réformes.
Justement, le dossier des réformes politiques devrait ouvert avant les législatives sans lier l’un à l’autre.
L’organisation des élections est un impératif constitutionnel.