Politique

'Le 20 décembre n'est plus une date indicative'

Le Togo doit bien organiser des élections avant la fin de cette année

Le Comité d’action pour le renouveau, l’une des formations active au sein de la coalition de l’opposition, soutient les recommandations de la Cedeao pour une sortie de crise.

Avec cependant plusieurs bémols.

Interrogé lundi par Nana FM, Jean Kissi, le secrétaire général de ce parti, a regretté l’absence d’un dialogue direct entre le pouvoir et l’opposition.

‘Nous souhaitons que le nouveau round du dialogue qui s’ouvre soit le plus direct possible’, a-t-il déclaré. Sous entendu pas trop d’interventionnisme des facilitateurs, les présidents du Ghana et de Guinée.

Autre point qui gêne M. Kissi, la date du 20 décembre retenue pour les élections législatives.

Irréaliste, estime-t-il dans la mesure ou il faut au minimum 4 à 5 mois pour la révision des listes électorales.

Ce n’est pas l’avis d’UNIR, le parti majoritaire.

Pour l’ancien ministre Charles Kondi Agba, la date est tenable : ‘Si les chefs d’Etat de la Cedeao ont donné cette date, c’est en conséquence de cause. Ils organisent aussi des élections dans leurs pays et savent que c’est possible. Donc, si l’opposition pense que c’est irréaliste, cela n’engage qu’elle’. 

M. Agba apporte des précisions importantes. Le 20 décembre n’est plus cette fois-ci une date indicative, même si elle n’est pas impérative’.

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