Fruit des recommandations formulées la Commission ‘Vérité, justice et réconciliation’ (CVJR), le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) est chargé de l’indemnisation des victimes de violences politiques, mais plus généralement de contribuer à l’instauration d’un climat politique et social apaisé nécessaire à la réconciliation.
Sa présidente, Awa-Nana Daboya, plaide pour une approche inclusive de la réconciliation.
Le HCRRUN peut compter sur l’appui du PNUD. Sa représentante au Togo, Khardiata Lo N’Diaye, souscrit à la feuille de route fixée et l’aidera à atteindre ses objectifs. Même si les choses ne sont pas faciles.
Republicoftogo.com: Avez-vous confiance dans la mission confiée au Haut commissariat ?
Khardiata Lo N’Diaye : Le HCRRUN est une institution toute nouvelle dotée d’un mandat très large et très complexe. Le processus de paix et de réconciliation s’inscrit dans la durée
Il y a des attentes, c’est normal ; il y a une exigence de résultats, c’est légitime. Mais le travail fondamental de consolidation de la paix passe par des étapes qui doivent impliquer tous les acteurs.
Depuis un an, le Haut commissariat mène un travail en profondeur qui n’est peut-être pas encore très visible. Dans l’ensemble des préfectures et des cantons il y a une action participative et c’est très important.
La mission confiée à cet organe n’est pas simple. C’est la raison pour laquelle le PNUD a décidé d’être à ses côtés depuis le début.