Le Togo envisage une adhésion à la Conférence de La Haye de droit international privé
Le Togo pourrait prochainement rejoindre la Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH), une organisation internationale fondée en 1893 et dédiée à l’harmonisation des règles de droit international privé.
Le Togo pourrait prochainement rejoindre la Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH), une organisation internationale fondée en 1893 et dédiée à l’harmonisation des règles de droit international privé.
Cette perspective a été évoquée mercredi lors de la visite du secrétaire général de la HCCH, Christophe Bernasconi, reçu en audience par le Premier ministre togolais, Victoire Tomégah-Dogbé.
M. Bernasconi a exprimé son souhait de voir le Togo adhérer à cette organisation ou à certaines de ses conventions. Il a souligné les nombreux avantages que le pays pourrait tirer d’une telle adhésion, notamment dans des domaines tels que le droit de la famille internationale, la protection de l’enfant, la sécurisation des investissements étrangers et le commerce international.
La HCCH joue un rôle clé dans la résolution des litiges internationaux en proposant des conventions adaptées et en soutenant leur mise en œuvre par les États membres. Ces conventions couvrent un large éventail de domaines, allant de la protection des enfants à l’établissement de cadres juridiques efficaces pour le commerce et les investissements internationaux. Ces derniers sont particulièrement soutenus et recommandés par des institutions comme la Banque mondiale.
M. Bernasconi a également mis en lumière l’importance des conventions pour faciliter les échanges internationaux et renforcer la confiance juridique entre les nations.
Le secrétaire général de la HCCH s’est dit impressionné par la compréhension et l’intérêt manifestés par le Premier ministre pour les bénéfices que pourrait apporter une collaboration avec l’organisation.
Cette rencontre marque une étape importante dans la réflexion du Togo sur son éventuelle adhésion.
Elle pourrait présenter des opportunités notamment pour sécuriser les investissements étrangers, protéger les familles togolaises vivant à l’étranger et renforcer ses échanges économiques. En devenant partie prenante de ces conventions, le pays pourrait non seulement bénéficier d’un cadre juridique robuste mais aussi accroître sa crédibilité sur la scène internationale.