Politique

Pas de retrait définitif

Seule députée de la liste Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), un parti d’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson a choisi de ne pas participer aux travaux de la session parlementaire en cours à Kara.

Les électeurs auront du mal à s'y retrouver © republicoftogo.com

Seule députée de la liste Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), un parti d’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson a choisi de ne pas participer aux travaux de la session parlementaire en cours à Kara.

Ce boycott, décidé collectivement par les responsables de la DMP, vise à protester contre l'agenda de la session et la nouvelle Constitution adoptée le 6 mai 2024.

« La DMP a clairement pris position pour le retrait de la Constitution du 6 mai 2024, adoptée en violation de la Constitution de 1992 et de la souveraineté des Togolais. Parce que l'avenir du Togo ne peut être construit sur la négation des droits du peuple, seul souverain, la DMP reste fidèle à ses principes et à son engagement pour une démocratie véritable », ont déclaré les dirigeants du parti.

Toutefois, les responsables de la DMP ont tenu à préciser que ce boycott ne constitue pas un retrait définitif de leur députée.

Bien que Brigitte Adjamagbo-Johnson ait choisi de ne pas siéger à cette session parlementaire, la DMP affirme vouloir continuer à utiliser les institutions en place pour poursuivre son combat politique, même si elle conteste la légitimité du cadre dans lequel les élections législatives et régionales se sont déroulées.

« En siégeant à l'Assemblée nationale, malgré les conditions opaques et non démocratiques dans lesquelles se sont déroulées les élections, nous entendons utiliser ces institutions pour poursuivre notre combat », a ajouté le parti.

Les travaux parlementaires, ouverts mardi pour une durée de trois mois, sont centrés sur l'examen du projet de loi de finances 2025 ainsi que sur d'autres projets de lois qui seront soumis aux députés. Les journées de mercredi et jeudi ont été consacrées à un séminaire sur le régime parlementaire prévu par la Constitution de la Ve République.

La DMP n’est pas la seule formation politique à contester le cadre législatif actuel. Les députés de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) et des Forces démocratiques pour la République (FDR) continuent eux aussi de boycotter la législature.

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