Un budget en forte hausse
Le conseil des ministres a procédé mardi à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances pour l’exercice 2025, un document stratégique élaboré dans un contexte économique international marqué par des incertitudes croissantes. Malgré ces défis, le budget 2025 affiche des ambitions soutenues, témoignant de la résilience de l’économie togolaise.
Le conseil des ministres a procédé mardi à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances pour l’exercice 2025, un document stratégique élaboré dans un contexte économique international marqué par des incertitudes croissantes. Malgré ces défis, le budget 2025 affiche des ambitions soutenues, témoignant de la résilience de l’économie togolaise.
Le projet de budget a été conçu dans un environnement international difficile, caractérisé par un ralentissement économique mondial, dû à la persistance des crises géopolitiques, notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine, et la situation au Moyen-Orient, des conditions financières internationales plus strictes, impactant les investissements et l’endettement, des défis sécuritaires régionaux, liés aux menaces de terrorisme.
Malgré ces vents contraires, l’activité économique reste dynamique. En 2024, le pays a enregistré une croissance de 6,6%, grâce à la mise en œuvre efficace des projets et réformes inscrits dans la Feuille de route gouvernementale. Les prévisions pour 2025 tablent sur une croissance encore plus élevée, atteignant 6,8%.
Le budget de l’État pour 2025 s’équilibre en ressources et en charges à 2.394,2 milliards de francs de Fcfa, contre 2.179,1 milliards de francs pour l’exercice précédent, soit une augmentation notable de 9,9%. Ce dynamisme budgétaire témoigne de la volonté du gouvernement de répondre aux attentes croissantes de la population, tout en soutenant les priorités nationales.
Le volet social demeure au cœur du budget 2025, représentant 49,7% des dépenses budgétaires, contre 48% en 2024. Les efforts sont concentrés sur la protection des couches vulnérables, l’inclusion sociale et économique pour améliorer les conditions de vie des citoyens, la sécurité avec des ressources dédiées à la défense du territoire et à la protection des populations.
Le gouvernement poursuit ses réformes pour l’assainissement des finances publiques, ce qui devrait permettre de ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2025, contre 6,7% en 2023 et une prévision de 5,9% pour 2024. Ces résultats traduisent les efforts soutenus pour renforcer la discipline budgétaire et optimiser les ressources publiques.
Guidé par les orientations du chef de l’État, le gouvernement togolais s’engage à améliorer l’efficacité de la dépense publique, en ciblant les secteurs prioritaires, à élever la qualité des services offerts aux citoyens, pour répondre aux attentes croissantes et à poursuivre les réformes économiques et sociales, afin de consolider les bases d’un développement durable.