Politique

Période de transition cruciale

Les opposants à la nouvelle Constitution ne faiblissent pas dans leur contestation. Un nouveau meeting est prévu le 13 octobre à Agoè-Nyivémé, dans la banlieue nord de Lomé, pour exprimer leur désaccord face au changement constitutionnel qu’ils qualifient de « coup de force constitutionnel ». 

Kodjo Adédzé © DR

Les opposants à la nouvelle Constitution ne faiblissent pas dans leur contestation. Un nouveau meeting est prévu le 13 octobre à Agoè-Nyivémé, dans la banlieue nord de Lomé, pour exprimer leur désaccord face au changement constitutionnel qu’ils qualifient de « coup de force constitutionnel ». 

Les organisateurs de cette manifestation entendent, une fois de plus, dire non à ce qu’ils perçoivent comme une atteinte à la démocratie.

Pourtant, du côté des autorités, la défense de la nouvelle Constitution reste ferme. 

Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi à Lomé, le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, a réaffirmé l’importance de cette réforme. Il a notamment souligné les ambitions profondes portées par cette loi fondamentale, entrée en vigueur le 6 mai 2024, qui introduit un régime parlementaire.

Kodjo Adédzé a pris la parole pour rassurer les Togolais sur les bienfaits attendus de cette nouvelle Constitution. 

« Nous voulons des institutions plus fortes, nous voulons plus de stabilité. Le Togo a besoin d'être en paix, d'être une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable qui ne laisse de côté aucun Togolais », a-t-il affirmé avec conviction.

Il a également insisté sur le fait que la nouvelle dynamique institutionnelle renforcerait la responsabilité des élus vis-à-vis de la population. 

Lors de son intervention, M. Adédzé a également encouragé toutes les sensibilités politiques à travailler ensemble pour relever les défis. 

Le Togo est actuellement dans une phase transitoire, depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution. 

Le gouvernement en place a pour mission de mettre en œuvre les institutions prévues par cette réforme avant le 5 mai 2025, date à laquelle cette période transitoire prendra fin. 

Cette échéance est perçue comme une étape clé pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Malgré les critiques, les autorités restent déterminées à faire de cette nouvelle Constitution un outil de modernisation et de cohésion sociale, tout en invitant l’ensemble des acteurs politiques à œuvrer dans le sens de l’unité nationale.

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