De deux choses l’une, ou bien l’ONG Ensemble pour les Droits de l’Homme (EDH) veut envoyer les Togolais tout droit au cimetière ou bien elle a une méconnaissance totale des mesures élémentaires de prudence.
L’avocat de cette organisation, Jil-Benoit Afangbédji, a déclaré mardi que la décision de Total de ne plus accepter les bombonnes de gaz dites « réformées » était « abusive, téméraire, vexatoire et révoltante ».
De nombreux utilisateurs se présentent dans les stations Total ou chez les concurrents avec des bouteilles dont on ne connaît pas l’origine et qui peuvent présenter des fuites. Un commerce parallèle juteux s’est développé avec l’importation au Togo de bombonnes usagées potentiellement très dangereuses.
L’ONG demande au pétrolier de revenir sur sa décision. Et en cas d’accident, Ensemble pour les Droits de l’Homme prendra-t-elle en charge les frais d’hospitalisation ou d’obsèques ?
Me. Afangbédji n’ pas répondu à cette question.