Une volonté d'harmonisation
Si la libre circulation des personnes est déjà une réalité au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), celle des marchandises reste entravée par des normes de qualité non harmonisées entre les États membres.
Si la libre circulation des personnes est déjà une réalité au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), celle des marchandises reste entravée par des normes de qualité non harmonisées entre les États membres.
Un constat dressé jeudi à Lomé par Lassane Kaboré, directeur de l’Industrie à la Commission de la Cédéao.
Pour remédier à cette situation, une concertation régionale se déroule dans la capitale togolaise afin de réfléchir à une harmonisation, notamment pour les compléments alimentaires destinés aux enfants. Cette démarche inclut également une reconnaissance et une intégration des initiatives locales, comme les remèdes traditionnels et pratiques alimentaires propres aux différentes cultures de la région.
Le Togo figure parmi les pays en avance dans ce domaine, grâce à des réglementations visant à rendre obligatoire la fortification des aliments. Des entreprises locales comme les Grands Moulins du Togo, Nioto, et d’autres industries enrichissent leurs produits (farine, huile, sel) avec des micronutriments essentiels comme la vitamine A et l’iode.
D’autres pays, comme le Bénin, le Ghana et le Nigeria, ont également été salués pour leurs efforts dans la production d’aliments fortifiés, contribuant ainsi à l’amélioration de la santé publique dans la région.