S’il était mieux mis à profit le commerce des services en Afrique pourrait avoir des effets très positifs sur l’emploi et la croissance, indique la CNUCED dans son dernier rapport.
Une plus grande cohérence des politiques relatives aux services financiers à l’échelle du continent doperait la productivité et contribuerait à réduire la pauvreté, estime la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.
Pour la CNUCED, l’élaboration d’un accord de libre-échange continental - à l’ordre du jour d’un récent sommet de l’Union africaine en juin 2015 - offre aux pays africains une occasion unique d’harmoniser les politiques nationales, régionales et internationales relatives au commerce des services.
Beaucoup de plans nationaux de développement signalent le commerce des services comme étant un moteur de développement, sans pour autant le rattacher à la réglementation et aux plans régionaux relatifs aux services en vigueur dans les communautés économiques régionales.
Le secteur des services financiers est un secteur important où les gouvernements africains doivent s’employer à harmoniser les cadres réglementaires nationaux, régionaux et multilatéraux.
La CNUCED estime que les pays africains doivent absolument examiner de près comment harmoniser les règles nationales applicables au secteur financier avec la réglementation régionale en vigueur. En effet, certaines communautés économiques régionales, parmi lesquelles l’Union du Maghreb arabe, la Communauté de l’Afrique de l’Est, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest et la Communauté de développement de l’Afrique australe, disposent déjà de protocoles relatifs à différents aspects de l’intégration du secteur financier ou de l’investissement au niveau régional. Ces protocoles consacrent la libre circulation des capitaux dans la région à laquelle ils s’appliquent et devront être incorporés dans la politique et la réglementation nationales pour que l’intégration des marchés financiers puisse devenir une réalité.
Au Togo, le secteur bancaire a pratiquement doublé ces dix dernières années, celui des assurances n’est pas en reste. L’organisation onusienne incite les établissements financiers à réduire les taux d’intérêt et à encourager la bancarisation entre très faible.
Enfin, la CNUCED recommande aux autorités togolaises, l’implantation d’usines de transformation et de mieux structurer le secteur informel afin de créer de l’emploi.
Information additionnelle
Rapport CNUCED.pdf
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