Les communes se sont dotées de Plans de Développement Communaux (PDC) pour orienter et structurer leur croissance. Sur le papier, pas de problème. Dans la réalité, c’est beaucoup plus compliqué.
Les défis sont multiples.
Le ministre de l'Aménagement et du Développement des territoires, Koami Gomado, a présidé mardi une séance de travail destinée à poser les bases des outils de mise en œuvre et de suivi-évaluation des PDC.
L’objectif est de permettre aux 117 municipalités d’améliorer la gestion et d’optimiser leur politique de développement local.
La mise en place de ces nouveaux instruments permettra aux communes de collecter et d’analyser des données essentielles pour évaluer les progrès de leur développement.
Grâce à ces informations, les collectivités locales pourront identifier les avancées, cerner les points faibles, et proposer des pistes d’amélioration adaptées. Ce processus vise également à renforcer la transparence et l’efficacité des actions entreprises, en mettant en lumière les impacts concrets des initiatives sur le terrain.
Ce suivi-évaluation fournira un cadre méthodique pour chaque commune, facilitant ainsi un contrôle régulier et approfondi des différentes étapes des projets.
À terme, l’objectif du gouvernement est de mettre en place des mécanismes robustes et cohérents pour garantir une gestion rigoureuse des plans de développement communaux.
Une stratégie qui s’inscrit dans une vision plus globale du développement des territoires.
Le PDC est un document qui guide les actions de développement au niveau communal. Il vise à répondre aux besoins spécifiques des populations locales en définissant des objectifs de développement économique, social, environnemental et infrastructurel pour une période donnée (généralement de 3 à 5 ans).
Le PDC permet aux communes de planifier, coordonner et exécuter leurs projets de manière structurée, en s’appuyant sur des priorités identifiées en concertation avec les parties prenantes locales.