La Dynamique pour la Majorité Parlementaire (DMP) a exprimé vendredi son désaccord face à l’adoption du nouveau code électoral, qui se base sur les dispositions de la nouvelle Constitution.
Ce regroupement de partis politiques de l’opposition dénonce également la décision de confier l’organisation des prochaines élections sénatoriales à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui avait déjà supervisé les dernières législatives et régionales.
Le sujet a été discuté jeudi lors d’un nouveau round de discussions au sein du cadre permanent de concertation (CPC). La DMP, par la voix de son vice-président, Pascal Adoko, a insisté sur le fait que la CENI actuelle a dépassé son mandat d’un an, et que, selon la loi électorale, elle devrait être renouvelée avant les prochaines élections. "
Toutefois, Pascal Adoko a reconnu que cette position n’est pas partagée par l’ensemble des membres du CPC. Certains estiment qu'il serait plus judicieux de maintenir la composition actuelle de la Commission jusqu’à la tenue des sénatoriales, pour éviter des changements en cours de processus.
Malgré ce désaccord, Pascal Adoko a affirmé que la DMP se soumettra aux principes de la démocratie et acceptera la décision finale.