Un moment clé de l'histoire politique du Togo
Il y a 32 ans se tenait à Lomé la conférence nationale souveraine (CNS) marquant la fin du parti unique et le début du processus démocratique.
Il y a 32 ans se tenait à Lomé la conférence nationale souveraine (CNS) marquant la fin du parti unique et le début du processus démocratique.
Cette rencontre a surtout été le cadre d’une violente attaque contre le régime et d’un procès en règle.
‘Nous n’avons pas avancé, parce que nous avons eu de mauvaises réponses lors de cette la conférence’, a reconnu vendredi l’opposant Tchassona Traoré, président du Mouvement Citoyen Pour la Démocratie et le Développement (MCD).
‘Si nous n’avions pas boycotté les élections législatives, si l’opposition s’était bien entendue pour partager l’Assemblée nationale et la Primature, nous n’en serions pas là aujourd’hui’. Il faut prendre le recul nécessaire et reconnaitre les erreurs commises’, a-t-il ajouté.
La Conférence nationale souveraine avait réuni des représentants de diverses parties prenantes de la société togolaise, y compris des partis politiques, des organisations de la société civile et des syndicats, dans le but de discuter des questions politiques et de mettre en place des réformes démocratiques.
La Conférence avait été organisée en réponse aux pressions populaires et aux manifestations demandant des changements politiques et démocratiques au Togo.
Pendant plusieurs semaines, les participants ont débattu de questions telles que la gouvernance, la constitution, les droits de l'homme, les libertés civiles et les réformes électorales.
L'objectif principal de la Conférence était de parvenir à un consensus sur les réformes nécessaires pour instaurer une démocratie pluraliste et garantir les droits et les libertés fondamentales.
Les résultats de la conférence ont conduit à l'adoption de mesures significatives, notamment la révision de la constitution et la tenue d'élections multipartites.
Cette rencontre est souvent considérée comme un moment clé de l'histoire politique du pays, marquant une transition vers un système politique plus ouvert et participatif.