La menace d’une épidémie de fièvre de Lassa qui menaçait la ville de Mango (590 Km de Lomé) s’est estompée.
'Aucun cas avéré n’a été détecté parmi les personnes suspectées’, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.
84 patients ont été identifiés comment pouvant potentiellement développer le virus, mais les différents tests se sont avérés négatifs.
Cependant les mesures préventives restent maintenues, notamment aux postes-frontières Togo-Bénin dans la région.
Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines qui sévit dans plusieurs pays d’Afrique occidentale : Bénin, Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Leone, notamment.
Le virus se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs. La transmission interhumaine et en laboratoire se produit également, en particulier dans les hôpitaux où les mesures de prévention et de lutte anti-infectieuse laissent à désirer.
Le taux global de létalité est de 1% et peut atteindre 15% en milieu hospitalier.
Le traitement antiviral à la ribavirine semble efficace s'il est administré au début de l'évolution clinique, mais aucun vaccin ne protège contre cette fièvre.