L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) organisent depuis ce lundi à Lomé une rencontre de 3 jours destinée à renforcer la lutte contre la pneumonie et la diarrhée qui frappent les jeunes de moins de 5 ans dans 6 pays d’Afrique, dont le Togo.
La transmission de ces maladies se fait par une eau impropre à la consommation. Et c’est là le nœud du problème, a souligné Viviane Van Steirteghem, la représentante de l’UNICEF au Togo
Avec de l’eau potable, du savon pour se laver les mains, la mise à disposition d’antibiotiques, de sels de réhydratation et du zinc pour le traitement de la diarrhée, les résultats s’amélioreront très rapidement.
Le directeur de la Santé du Togo, Kokou Sika Dogba, a indiqué que son pays avait accompli des avancées dans la réduction du taux de mortalité lié à la diarrhée et à la pneumonie. Il assure que les moyens seront mis en œuvre pour que le Togo atteigne l’OMD 4 d’ici quelques années.
L’OMS et l’UNICEF ont présenté en avril dernier un nouveau plan d’action mondial qui pourrait permettre de sauver jusqu’à 2 millions d’enfants par an de la mort par pneumonie ou par diarrhée, deux des maladies les plus meurtrières à l’échelle mondiale pour les enfants de moins de cinq ans.
Les cibles fixées représentent des taux beaucoup plus élevés que les niveaux actuels. Ainsi, 90% des enfants devraient avoir accès à une antibiothérapie pour la pneumonie et à un traitement par sels de réhydratation orale pour la diarrhée, contre 31% et 35% respectivement aujourd’hui.