A l’avant-garde de la reconnaissance des injustices historiques en Afrique

Le Togo a salué mardi dans un communiqué l’adoption, le 16 février 2025, par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, d’une décision reconnaissant ‘l’esclavage, la déportation et la colonisation comme des crimes contre l’humanité et un génocide contre les peuples d’Afrique’.

Cette avancée majeure, initiée par le président togolais Faure Gnassingbé, marque un tournant décisif dans la lutte pour la reconnaissance et la réparation des injustices historiques subies par l’Afrique et sa Diaspora, indique le texte émanant du ministère des Affaires étrangères. 

Mandaté pour assurer le suivi de la mise en œuvre de cette décision, le Togo s’engage à travailler avec l’UA, les États membres, la Diaspora et les organisations internationales. 

Cette question sera également au centre du 9ᵉ Congrès panafricain, qui se tiendra à Lomé en 2025. La rencontre, prévue l’année dernière, avait été reportée.

Par cette décision, l’Afrique affirme sa volonté de reprendre en main son destin et de porter sur la scène internationale une exigence de justice et de reconnaissance, conclut le communiqué.